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Jules-Auguste,
32 ans, Sénégal

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Quand je suis arrivé du Sénégal en 2014, le Secours populaire est la première association que j’ai connue. Un ami m’avait parlé de l’association et j’ai vu des assistantes sociales pour être domicilié ici.

On m’a appelé pour participer à une réunion d’information pour devenir bénévole, puis on m’a « sélectionné ». Je suis bénévole à la cafétéria pour le plaisir et sans argent en retour. Je fais aussi des missions ponctuelles comme la braderie.

Je suis une personne volontaire, je ne viens pas pour perdre mon temps. Je viens ici pour être utile. J’aime beaucoup le Secours populaire car c’est une association propre et bien organisée.

J’ai monté un dossier pour trouver un logement. Je suis hébergé au 115. Je n’ai pas de maison, mais ce n’est pas grave.

Au Sénégal, j’ai fait une formation de trois ans en menuiserie. J’ai quitté le pays car j’ai perdu toute ma famille là-bas. Mes parents sont morts. Je n’ai pas de frère ni de soeur. Je dois prendre seul les décisions. J’ai décidé de venir en France même si je ne connaissais personne.

Je suis une personne correcte. Je ne parle pas beaucoup et ne fais pas de mal. Je fais avec mon cœur ; dans ma famille c’est comme ça que l’on fonctionnait.

J’aimerais être comme les autres : être stable dans ma vie, faire une formation et puis pouvoir former une famille. Si je trouve un emploi, si j’ai du temps, samedi ou dimanche, je pourrai venir aider de temps en temps.