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Nuit de la solidarité 2021

4e Nuit de la Solidarité :
premiers chiffres
et témoignage

Plus de 2 000 volontaires ont donc participé dans la nuit du 25 au 26 mars dernier àla 4e édition de la Nuit de la Solidarité pour recenser les personnes sans solution d'hébergement dans les rues de Paris.

Les premiers résultats chiffrés ont été publiés. 2 785 personnes sans solution d’hébergement ont été décomptées. Un chiffre en baisse de 23 % par rapport à l’année dernière, notamment en raison de la prolongation de la trêve hivernale décidée face à la crise du Covid, de l'augmentation des places en hôtels rendues disponibles par la municipalité de Paris et de l'effort accru des associations dans le contexte sanitaire que nous connaissons. Un chiffre qui reste néanmoins très élevé au regard des actions mise en place ces derniers moins. 

Retrouvez le détail de ces chiffres sur le site de la mairie de Paris en cliquant sur le bouton ci-dessous
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Pour plus de détails

Parmi tous les volontaires présent lors de cette 4e édition de la Nuit de la Solidarité, Lucie Blin, bénévole auprès de l'antenne Bayet du Secours Pop Paris et agente de la RATP, nous raconte son parcours :

« Jeudi 25 mars, j'ai participé à ma seconde Nuit de la Solidarité, avec Mohamed, salarié au recueil social (équipe dédiée de la RATP portant assistance aux sans-abris situés dans les stations du réseau RATP) et Elyna de la fondation RATP. Nous avons parcouru les stations de la ligne 13 de Duroc à Porte de Saint-Ouen).
 
Dans chaque station, mon rôle était de prendre contact avec l'agent en poste à l’accueil de celle-ci afin qu’il.elle nous renseigne sur la présence d'un sans-abri au sein de la station. Nous effectuions à chaque station un tour complet même si l’agent nous signalait l’absence de personne sans domicile fixe.
 
À Duroc, nous avons rencontré une personne, idem aux stations Saint-Lazare et Porte de Saint-Ouen.  À chaque fois, nous leur avons proposé de répondre au questionnaire distribué par la Ville de Paris.
 
À la station Porte de Saint-Ouen, je suis allée moi-même la voir. Elle était en bout de quai. Je lui ai proposé de répondre à des questions (nous demandons son prénom, son âge, depuis combien de temps elle est à la rue, ses besoins immédiats, etc.).
 
Je lui ai proposé des masques et du gel. Cette personne s’appelait René. Nous avons pris le temps de discuter avec lui.
 
Je suis sûre que dans quelques jours René aura une place en hébergement d'urgence grâce à l'intervention de Mohamed et de ses collègues du recueil social.
 
Cette discussion, même brève, aura permis d’atténuer l’isolement qu’il vit."

Lucie.